SCRATCH PROJECTION
Programmation: yann beauvais
Centre Wallonie Bruxelles
46 rue Quincampoix 75004 Paris
Affiche : Miles McKane
SCRATCH PROJECTION
bénéficie du soutien du C.N.C.
Programme sous réserve de modifications.
19 Octobre 1999 20h
Marcelle Thirache & Stan Brakhage
Première
Marcelle Thirache : JEUX D'ÉTÉ, 1999 coul sil 3’
ÉTUDE POUR ARBRE SEUL, 1999 coul sil 6’
MÉDIATION, 1999 coul sil 3’
SYNCHRONIE, 1999 coul sil 3’
TAMARIS, 1999 coul sil 3’
Stan Brakhage :
CRIQUET REQUIEM, 1996 3’
THE EARTH SONG CRICKET, 1999 5’30
THE LION AND THE ZEBRA MAKE GOD’S RAW JEWEL 1999 coul sil 6’
°°°OR ELLIPSES, 1998 coul sil 38’
Deux grands cinéastes pour lesquels la question de l’abstraction est essentielle, qu’il s’agisse de films faits au moyen d’une maîtrise étourdissante de la caméra, ou de l’application de peinture sur le ruban. Marcelle Thirache prolonge le cinéma peint de Stan Brakhage et le mène vers d’autres rivages jusqu’alors inexplorés.
26 Octobre 1999 20h
Hommage aux créatures : Mario Montez et...
Première
José Rodriguez Soltero: LUPE, 1965 coul son 50’
Jack Smith : THE YELLOW SEQUENCE, 1963 coul son 20’
La question des personnages dans le cinéma expérimental est fascinante à plus d’un titre. Ce cinéma est un cinéma qui n’a que faire des acteurs mais qui a cependant convoqué, suscité l’intervention, la participation de quelques créatures sans lesquelles on ne pourrait envisager un tel cinéma. Un cinéma qui favorise l’éclosion d’attitudes, de performances : extrêmes, en rupture ou extatiques. Ces créatures d’apparence fragile sapent perfidement les rôles et la définition des genres avec une autorité et une grandeur qui recourent à la dérision, l’humour autant qu’à la parodie.
2 Novembre 1999 20h
Sténopés et autres procédés...
Cécile Fontaine : ABSTRACT FILM EN COULEURS, 1991 coul sil 3’
Christian Hossner : PINHOLE MOVIE, 1995 n&b sil 9’30
ROTATION DANCE, 1996 coul son 2’
SCHICHTWECHSEL, 1997 n&b son 9’
FENSTERSTUTZ, 1998 nb sil 8’15
Paolo Gioli : FILM STENOPEICO (L’UOMO SENZA MACHINA DE PRESA)
1974-89 coul sil 15’
Jun’ichi Okuyama : A MAN PLAYING MOVIE, 1986-86 coul son 10’
THE TIME SLIT, 1989 coul sil 6’
Un cinéma de recherche qui met l’accent sur la production inédite d’images. Travailler avec la spécificité du médium en exploitant et excédant ses possibilités, d’une cartouche de super 8, aux décadrages du 35mm en passant par le sténopé cinématographique. Un cinéma de la contemplation qui permet de découvrir l’étendue et la diversité d’enregistrement du dispositif.
9 Novembre 1999 20h
Dissolutions
Cécile Fontaine : SAFARI LAND, 1995 coul son 10’
Marcelle Thirache: ENCRE 96, 1996 coul sil 3’ ENCRE 97, 1997 coul sil 3’
Frédérique Devaux: SIGNES SONG, 1998 coul son 7’
Françoise Thomas : GRAPOLETTI, 1991 coul son 6’
Jennifer Burford : PORTRAITURE, 1993-99 n&b son 20’
Martine Rousset : CHANTS, 1996 coul son 20’
Vivian Ostrovsky : PUBLIC DOMAIN, 1996 coul son 10’
Programme proposé par les membres de ce collectif de femmes. Faire des films n’est pas tout, il faut être à même de programmer ou de proposer une contextualisation afin de produire un éclairage distinct. Réunir et confronter autrement. Tels sont quelque-uns des buts du groupe. Les cinéastes seront présentes pour introduire et répondre aux questions que leur programme aura suscitées.
16 Novembre 1999 20h
European Media Art Festival
Première
Janet Merewether : CHEAP BLONDE, 1998 coul son 4’45
Mark Street : SWEEP, 1998 coul son 7’
Martin van der Avoort : J’ESPERE QUE VOUS ALLEZ BIEN, 1998 cl son 14’
Uwe Buhrdorf : LA PALOMA, 1998 coul sil 3’
David Leister : PAINTING THE TOWN, 1998 coul son 6’10
Matthias Müller : VACANCY, 1998 coul son 14’30
Carolynne Hew : SWELL, 1998 coul son 5’
Dietmar Brehm: ORGANICS, 1999 n&b son 18’
Roz Mortimer : WORMCHARMER, 1998 coul son 9’
Une sélection de films présentés lors du dernier festival international d’Osnabrück. Les films interrogent à la fois la nature de la représentation par la déconstruction de l’image vidéo et cinéma. D’autres privilégient les sites et principalement les paysages urbains : Hambourg, Londres ou Brasilia. Alors que les derniers films mettent en scène l’amour et la luxure sous différentes formes ; de l’histoire intime à l’humour décapant en passant par un certain voyeurisme qui combine found footage et film personnel.
23 Novembre 1999 20h
Phil SOLOMON
en présence du cinéaste
THE TWILIGHT PSALMS:
PSALM I - The Lateness of the Hour, 1999 coul son 8’
PSALM II - Walking Distance, 1999 coul son 20’
SEASONS... collaboration Stan Brakhage (extrait), 1998 coul sil 5’
THE SNOW MAN, 1995 coul sil 8’30
WHAT'S OUT TONIGHT IS LOST, 1983 coul sil 8’
THE EXQUISITE HOUR, 1989-1994 coul son 14’30
En présence du cinéaste qui viendra montrer ses derniers travaux. Depuis le début des années 80, Phil Solomon s’est fait connaître comme l’un des maîtres de la tireuse optique. Le soin qu’il apporte à la production et à la définition des images transforment le visionnement de chacun de ses films en une expérience particulière qui nous plonge dans un ravissement de textures et de couleurs selon une rythmique caractéristique proche de la respiration et de l’engourdissement, en sorte que le songe devient une des possibilités du voir.
7 Décembre 1999 20h
Abstraction
Yves-Marie Mahé : LA PETITE MORT, 1998 coul son 4’
Oskar Fischinger : ALLEGRETTO, 1936 coul son 6'
Yves Pelissier : LINK , 1999 coul son 12’
Larry Cuba : TWO SPACES, 1979 nb son 8'
James Whitney : YANTRA, 1950-57 coul son 8'
Joost Rekveld : #11 MAREY MOIRE, 1999 coul son 21'
Une séance qui s’organise autour du dernier film de Joost Rekveld. Une séance autour de l’abstraction. Abstraction qui est dans ce cas précis caractérisée par des modes d’organisation de formes apposées à même le ruban, dessinées ou imprimées d’une manière ou d’une autre. Ce programme propose ainsi un saisissant raccourci des modes d’organisation des formes dans l’espace et le temps selon une chromaticité plus ou moins élaborée qui est parfois mise au service de la synesthésie.
14 Décembre 1999 20h
Jack Smith dans tous ses états
Jack Smith : HOT AIR SPECIALISTS, 1970 coul son 5’
Ken Jacobs : BLONDE COBRA, 1963 nb coul son 39’
Jack Smith : I WAS A MALE YVONNE DE CARLO, 1968-70 nb son 30’
Un programme festif. Jack Smith a été l’un des cinéastes les plus importants de l’underground américain. Mais il a été aussi l’un des plus grands performers qu’il s’agisse de ses propres films ou de ceux des autres. Ses apparitions au théâtre, au cinéma sont exemplaires. Il a cette capacité de convoquer avec trois fois rien une atmosphère, un état, une créature. Son humour corrosif, "camp" est dévastateur. Il a favorisé l’abandon du rôle au profit de l’affirmation de la performance immédiate, spontanée, directe. S’affirme devant nos yeux ébahis, un corps, une expérience du corps.
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